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    Consultationne
    Responsabilité sociale des entreprises et reporting de durabilité

    Ban Ki-Moon, ancien Secrétaire général des Nations unies, a su synthétiser le concept de responsabilité sociale des entreprises en une simple phrase :

    « Every business has a responsibility to improve our world »

    Ban Ki-moon parle d’une responsabilité précise que les entreprises ont non seulement envers leurs actionnaires, mais envers le monde entier. Et cette affirmation découle de l’évidence que chaque entreprise ne se rapporte pas seulement à ses actionnaires, mais aussi aux ressources humaines (employés et collaborateurs), à ses contreparties financières et commerciales, aux communautés locales, à l’environnement… au monde entier, en somme.

    Au Forum économique mondial de Davos, Kofi Annan – prédécesseur de Ban Ki-moon – avait déjà commencé à remplir ces contenus, ensuite réaffirmés par son successeur :

    « Je vous appelle – individuellement par le biais de vos entreprises, et collectivement par le biais de vos associations professionnelles – à adopter, soutenir et mettre en œuvre un ensemble de valeurs fondamentales dans les domaines des droits de l’homme, des normes de travail et des pratiques environnementales ».

    Cette affirmation contient les principes fondamentaux sur lesquels l’ONU a développé les PRI (principes pour l’investissement responsable de l’ONU), c’est-à-dire une manière de faire des affaires qui tient compte non seulement des actionnaires, mais de toutes les parties prenantes, le long des dimensions ESG (Environnement, Social et Gouvernance), c’est-à-dire de sa responsabilité sociale d’entreprise.

    Responsabilité sociale des entreprises : pourquoi est-ce si important

    En résumé, l’objectif d’une entreprise ne consiste pas seulement à réaliser des profits. Il est tout aussi important de savoir comment ces bénéfices sont générés.

    Selon cette perspective, les dimensions environnementales, humanitaires et sociales ne sont plus subordonnées à l’objectif de rentabilité et, en tant qu’objectifs en soi, contribuent à définir les modalités et les contraintes pour atteindre des résultats économiques plus étroits.

    Mais il ne suffit pas d’être durable. Il est également nécessaire de communiquer correctement. La responsabilité sociale des entreprises est née de la nécessité de communiquer de manière volontaire les résultats et les comportements de l’entreprise en matière de durabilité. Toutefois, ce bilan a parfois été caractérisé par une tendance à mettre en évidence les aspects positifs, en négligeant ou en minimisant les éventuelles critiques.

    D’un autre côté, s’il est vrai qu’il est nécessaire de communiquer, il est également vrai qu’il faut le faire conformément à des règles d’exhaustivité et de transparence, sur la base de normes reconnues. Il existe des normes et des méthodologies applicatives spécifiques, mais le GRI Standard, rédigé par le Global Reporting Initiative, est l’une des principales normes internationales pour la communication des informations non financières. Les nouveaux GRI Standards ont été officiellement lancés le 19 octobre 2016 et sont entrés en vigueur à partir du 1er juillet 2018.

    Le contenu des lignes directrices a été restructuré en un système modulaire et interconnecté de normes. De cette manière, le système bénéficie d’une plus grande flexibilité qui permet de mettre à jour facilement les normes sans interférer avec le système global.

    Le GRI 101 (Fondation) constitue le point de départ pour l’introduction des 10 principes fondamentaux et explique comment préparer un rapport en ligne avec ces derniers. En utilisant le GRI 101, il est possible d’identifier les aspects qui ont le plus d’impact – positif ou négatif – sur les parties prenantes. Ainsi, il est possible d’identifier et d’appliquer les normes appropriées en choisissant parmi celles énumérées dans les séries de normes spécifiques au secteur.

    En même temps, il est également nécessaire d’appliquer deux autres normes universelles: le GRI 102 (Divulgations Générales) et le GRI 103 (Approche de Gestion). Le premier sert à fournir des informations contextuelles sur l’organisation et ses pratiques de reporting, tandis que le second est utile pour expliquer la gestion des aspects de l’activité qui ont le plus d’impact sur les parties prenantes.

    Les normes GRI sont donc l’épine dorsale du reporting de durabilité. L’application de normes universellement reconnues permet de mieux développer un langage commun pour le reporting de la responsabilité sociale des entreprises.

    En Italie, ces normes ont été reconnues dans le cadre de la mise en œuvre de la Directive 2014/95/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 modifiant la Directive 2013/34/UE, au sein du décret législatif 30 décembre 2016 n. 254, entré en vigueur le 25 janvier 2017, qui régit la Déclaration Non Financière.

    En conclusion, les entreprises doivent mettre en œuvre leurs compétences distinctives également en matière de durabilité, en construisant un mariage réussi avec leur capacité à créer de la valeur en fonction d’une croissance durable dans le temps, en communiquant leurs objectifs futurs et les résultats obtenus grâce à un reporting de la responsabilité sociale des entreprises clair, exhaustif et transparent.

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