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    Portfolio & Project Management
    Intégration ou dés-intégration ?

    Intégration et TCO sont vraiment deux faces de la même pièce ?

    L’une des vues les plus classiques des systèmes de soutien à la finance d’une entreprise est celle que vous voyez ci-dessous, développée sur trois niveaux.

    Software CPM: master o slave?

    Souvent, en analysant les couches individuelles, nous trouvons une hétérogénéité de fournisseurs liée à des politiques décisionnelles qui ne sont pas toujours cohérentes avec la minimisation du coût total de possession (TCO) et la maximisation des avantages pour les utilisateurs des différentes applications.

    Les mêmes philosophies informatiques ou commerciales qui peuvent varier au fil des ans, même en raison de changements dans les figures de la direction, ne facilitent pas la prise de décisions avec un esprit d’efficacité.

    Sans tenir compte de la pluralité de systèmes que les groupes d’entreprises doivent gérer à la suite d’acquisitions qui se sont succédées au fil du temps.

    Intégration ou Best of Breed ?

    Pour simplifier dans un premier temps, nous pourrions schématiser ces philosophies de choix avec deux extrêmes opposés sur papier :

    • Best of breed
    • Intégration

    Dans le premier cas, on tend à choisir la solution qui, à chaque fois, correspond le mieux aux besoins de l’entreprise sur le marché, tandis que dans le second, il y a un changement de vision dans le choix du logiciel et on tend à couvrir autant de processus que possible avec ce que le fournisseur offre.

    Je ne pense pas qu’il existe une meilleure philosophie. Je pense que chaque situation a des particularités à analyser dans le contexte commercial spécifique.

    Au fil des ans, j’ai vu des projets d’intégration échouer à la suite de changements continus dans les sociétés de conseil chargées de la livraison du projet, et des projets « verticaux » causer des coûts de maintenance si élevés qu’il a fallu envisager une révision de l’ensemble de la carte d’application pour résoudre l’ingérabilité de l’ensemble.

    Je suis convaincu que de telles décisions ne peuvent pas être prises exclusivement en suivant des dynamiques applicatives (road map de produit, intégration technologique, etc.) car l’analyse des caractéristiques des processus que ces applications doivent prendre en charge doit rester prioritaire.

    Un logiciel pour soutenir le processus : pas l’inverse

    Il n’est pas possible de faire des choix applicatifs en ignorant totalement l’essence même du processus que ces applications doivent soutenir. Parce que c’est le processus qui doit être soutenu par le logiciel, pas l’inverse. (Voici un petit approfondissement à ce sujet !)

    Il est presque jamais justifié de bouleverser les processus d’entreprise pour les adapter à ce que le logiciel est capable d’offrir. Au fil des ans, les processus d’entreprise méritent certainement une révision en termes de gouvernance et de flux d’activités.

    Cela ne signifie pas qu’ils peuvent être violés simplement parce que le choix d’une entreprise est de prendre ce logiciel qui a peu ou rien à offrir dans ce processus spécifique.

    Cela ne va pas dans la direction de la minimisation du TCO et de la maximisation des avantages pour les utilisateurs.

    Plusieurs fois, j’ai vu des entreprises faire des choix en les passant sous le chapeau de l’intégration, puis personnaliser de vastes zones de processus financiers simplement parce que le fournisseur spécifique avait peu à offrir dans ces contextes, mais au moins le rapport avec un seul fournisseur était maintenu en poursuivant le « faux mythe de l’intégration ».

    Parce que dans ces cas, en plus des coûts liés aux différentes personnalisation (à la fois pour la première livraison mais surtout pour la maintenance), il faut également supporter ceux liés à l’expérience probablement inexpérimentée du fournisseur (parce que s’il a peu à offrir sur un processus spécifique, il est probable que le reflet se trouve également dans l’expérience qu’il peut apporter sur le terrain).

    Sans parler des effets sur les processus métier que ce logiciel doit soutenir et de la satisfaction relative des utilisateurs.

    Il est clair que dans un contexte de lecture complexe, même le choix de travailler par défaut avec les meilleurs logiciels spécialisés ne peut conduire qu’à une fragmentation excessive des applications, perdant ainsi l’avantage de l’intégration qui reste néanmoins l’un des éléments d’attention maximale dans l’optique de minimiser le TCO.

    Bien sûr, le choix d’un seul fournisseur pour toutes les zones ERP, CPM et BI ne peut et ne doit pas être considéré comme un facteur d’intégration. Simplement parce que c’est faux.

    Les fournisseurs, bien qu’ils restent sous le même nom, proposent des logiciels différents pour couvrir les différentes zones qui sont presque jamais intégrées et qui n’ont même pas de feuille de route de produit compatible.

    Ceci est d’autant plus vrai lorsque la recherche d’une intégration verticale (croisement des 3 couches énumérées précédemment) est plus importante que celle horizontale (à l’intérieur de la même couche).

    Intégration horizontale et verticale

    Mon expérience personnelle de vingt ans dans le domaine des applications de soutien financier me permet de reconnaître quand l’unification sous un seul fournisseur est plus une clé commerciale qu’une véritable recherche de bénéfices durables pour l’ensemble de l’écosystème de l’entreprise.

    Comme déjà mentionné précédemment, je pense qu’il est impossible d’identifier une vision qui soit correcte dans tous les contextes.

    Cependant, je suis convaincu qu’il n’y a pas un seul fournisseur sur le marché capable de couvrir tous les niveaux, que dans le passé, dans une optique de maximisation des avantages globaux, il est nécessaire de rechercher une intégration de type horizontal plutôt que vertical, car il existe sur le marché des logiciels capables de couvrir parfaitement chaque niveau individuellement, mais pas tous ensemble.

    De plus, même en choisissant le même fournisseur pour couvrir les trois niveaux, les produits fournis sont différents et il n’existe actuellement aucune intégration complète entre eux.

    Le choix d’une entreprise capable de guider les choix est, je pense, d’une importance fondamentale dans la révision du paysage applicatif. Ici aussi, cependant, une attention maximale doit être accordée aux partenaires de référence, car souvent on tombe dans le piège du garde-chasse qui devient braconnier en proposant ce qui est le plus avantageux pour ses propres poches plutôt que pour celles de l’entreprise qu’il est censé conseiller.

    Mais c’est une autre histoire…

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